Patrimoine naturel des Loges-en-Josas

Un beau couvert arboré structure notre commune : arbres du domaine public, arbres dans les jardins des particuliers. 

Ce couvert arborĂ© doit ĂȘtre protĂ©gĂ©, entretenu, complĂ©tĂ© par de nouvelles plantations. 

Inventaire des arbres remarquables

Dans le cadre de la rĂ©vision du PLU, le paysagiste François Roumet a portĂ© son attention sur les enjeux paysagers spĂ©cifiques des arbres remarquables tant du domaine public que du domaine privĂ© des particuliers. Ces arbres ont Ă©tĂ© choisis de maniĂšre partiale : ils sont beaux, attirent l’Ɠil, structurent l’espace alentour. S’ils disparaissaient, leur absence serait flagrante.

Ainsi prÚs de 60 arbres ont été recensés et inscrits dans le PLU.
Consulter le zonage

Inventaire des arbres du domaine communal

En 2022, un inventaire sanitaire des arbres du domaine communal a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. Il est accompagnĂ© d’un plan de gestion sur plusieurs annĂ©es, avec des travaux classĂ©s par ordre de prioritĂ©.

Le constat : 445 sujets ont Ă©tĂ© examinĂ©s, 29 essences rĂ©pertoriĂ©es, les plus courantes Ă©tant le tilleul, le hĂȘtre, le charme, le pyrus et l’érable. 134 arbres prĂ©sentent une valeur paysagĂšre importante : notamment l’ensemble des cĂšdres de l’allĂ©e du chĂąteau des CĂŽtes. 

Une meilleure connaissance de ce patrimoine permet ainsi de mieux l’entretenir, de le faire Ă©voluer pour le bien ĂȘtre des gĂ©nĂ©rations futures en y adjoignant des sujets susceptibles d’apporter une valeur paysagĂšre dans notre environnement. De nouvelles essences adaptĂ©es ou adaptables aux changements climatiques pourront complĂ©ter les essences traditionnelles de notre rĂ©gion. 

Plus d’infos : consulter l’article « Etat des lieux du patrimoine arborĂ© communal » (pages 5 et 6)

Protection du patrimoine arboré 

Les prises de conscience du devoir de protection de notre environnement,
 ont conduit Ă  la mise en place de lĂ©gislations protĂ©geant l’ensemble du patrimoine arborĂ© Ă  diffĂ©rents titres : urbanisme, environnement, patrimoine. Des dispositions particuliĂšres peuvent Ă©galement s’imposer pour les arbres remarquables, pour les arbres d’alignement,… 

D’une façon gĂ©nĂ©rale, toute intervention sur les arbres, quel qu’en soit le propriĂ©taire, doit faire l’objet d’une demande administrative prĂ©alable :  

À noter : demandez Ă  votre entreprise de faire un diagnostic sanitaire de l’arbre concernĂ©, Ă  joindre Ă  votre demande. 

Ce bois d’une douzaine d’hectares pour sa partie Logeoise (et d’une vingtaine sur Buc) est dĂ©limitĂ© par les terres du haras de Vauptain baignĂ©es par la BiĂšvre au nord, la route du Petit-Jouy Ă  l’est, le chemin des Boulangers Ă  l’ouest et l’ancien chemin des Loges Ă  Buc qui part du cimetiĂšre des Loges. Il fait partie de la ForĂȘt domaniale de Versailles (1037 ha), constituĂ©e d’un chapelet de petits massifs, plus ou moins reliĂ©s entre eux, de Saint-Cyr l’École Ă  Jouy-en-Josas. Ces anciens « Bois de la Couronne » sont devenus domaniaux en 1871.
Ils sont actuellement gĂ©rĂ©s par l’ONF, depuis la crĂ©ation de l’Office en 1966 avec les numĂ©ros de parcelles : 88, 89 et 90. Les missions de l’ONF servent Ă  sĂ©curiser l’accueil du public, exploiter le bois, rajeunir les peuplements et sauvegarder les biotopes ; ces derniers sont variĂ©s, du fait de la topographie tourmentĂ©e : 50 mĂštres de dĂ©clivitĂ© du versant nord, trous de bombes datant de 1944 et hĂ©bergeant des mares.

ChĂȘnes et chĂątaigniers sont majoritaires. Les jacinthes sauvages tapissent les sous-bois au dĂ©but du printemps, et les chĂątaignes sont fidĂšles Ă  la rentrĂ©e des classes. Belle diversitĂ© de chemins pour les Logeois, les randonneurs (sentier de Grande RandonnĂ©e Ă  la lisiĂšre nord), les chevaux, les vĂ©los (Versailles Grand Parc a rĂ©alisĂ© une Voie Verte entre la gare du Petit-Jouy et la jonction RD 120 / RD 938). Le dernier tronçon existant de la Rigole des Loges, creusĂ©e en 1684 pour acheminer les eaux du plateau vers les fontaines de Versailles via le siphon de Buc, sĂ©pare le bois des terres maraĂźchĂšres de la rue de Buc. Et ce seraient les anciennes loges des charbonniers, exploitant le Bois de la Garenne dĂšs le Moyen Age, qui auraient donnĂ© leur nom au village !

Voir aussi « Les ForĂȘts et le rĂŽle de l’ONF »

La riviĂšre de la BiĂšvre prend sa source Ă  Guyancourt au hameau des Bouviers et se jette aujourd’hui dans le collecteur principal des Ă©gouts de Paris.

Elle traverse Guyancourt (source), Buc, Les Loges-en-Josas, Jouy-en-Josas, BiĂšvres, Igny, Antony, Fresnes, L’HaĂż-les-Roses, Cachan, Arcueil et Gentilly, et enfin les 14e, 5e et 13e arrondissements de Paris.

Autrefois, la BiĂšvre se jetait dans la Seine au niveau de la gare d’Austerlitz aprĂšs un parcours de 35 km dans les dĂ©partements des Yvelines, de l’Essonne, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de Paris. C’Ă©tait la 2Ăšme riviĂšre parisienne,

Depuis1912, la BiĂšvre est entiĂšrement recouverte dans Paris. Certains tronçons enterrĂ©s de la riviĂšre font actuellement l’objet de projets de rĂ©ouverture.

Elle est Ă©galement couverte dans la banlieue d’Antony Ă  Gentilly depuis le milieu des annĂ©es 1950. Quelques courtes sections ont Ă©tĂ© rĂ©cemment remises au jour.

En amont, de sa source jusqu’Ă  la rĂ©serve naturelle rĂ©gionale du bassin de la BiĂšvre Ă  Antony, son cours est, pour l’essentiel, Ă  l’air libre.

Tout au long de son trajet la riviÚre est alimentée par des affluents en rives droite et gauche : le ru de Saint-Marc, le ru de la Sygrie, le ru de Vauhallan, le ru des Gains, le ru des Godets, le ru de Rungis, le ru de Morteaux, le ru des Blagis.
Certains d’entre eux sont à ciel ouvert, tandis que d’autres sont entiùrement ou en partie couverts.
Tout comme la BiĂšvre aval, certains font – ou ont fait – l’objet de projets de rĂ©ouverture et de restauration.

Un territoire essentiellement urbain

68 % du territoire de la BiĂšvre est en espace urbain, dont 54 % construits. Les espaces ruraux moins reprĂ©sentĂ©s (32 %) se situent dans sa partie amont. La proportion des espaces urbains ouverts et des espaces ruraux diminue, particuliĂšrement ceux de terres agricoles. Cette Ă©volution augmente l’apport des eaux de ruissellement et des pollutions.

Dans les 17 communes traversĂ©es (sans compter les affluents), on compte 600 000 habitants, et son bassin versant comporte 50 communes reprĂ©sentant plus d’un million d’habitants.

Histoire de la BiĂšvre

Ce cours d’eau tire peut-ĂȘtre son nom du latin biber, biĂšvre, dĂ©signant jadis le castor, disparu au XIIIe siĂšcle dans ce secteur, mais beber signifie aussi : de couleur brune, comme ses eaux. En 1787, la dĂ©nomination de cette riviĂšre Ă©tait « ruisseau des Gobelins ». Les gobelins Ă©taient des crĂ©atures lĂ©gendaires, issues du folklore mĂ©diĂ©val europĂ©en. La BiĂšvre est indiquĂ©e sous ce nom sur la carte du Plan d’Intendance de Guyancourt. Cependant, plutĂŽt qu’Ă  ces ĂȘtres de lĂ©gende, la riviĂšre doit son nom Ă  Jean Gobelin, un flamand qui s’installa au bord de la BiĂšvre en 1443 et qui fut le premier d’une longue dynastie de teinturiers Ă  l’origine du quartier de la Manufacture des Gobelins.

La BiĂšvre, qui a façonnĂ© le relief de la vallĂ©e, a attirĂ© des populations importantes autour de ses berges et favorisĂ© le dĂ©veloppement des activitĂ©s humaines. En retour, la riviĂšre a Ă©tĂ© façonnĂ©e par l’homme, et son aspect actuel (tracĂ©, profil
) rĂ©sulte des multiples amĂ©nagements qu’elle a connus depuis le nĂ©olithique.

En effet, les premiers ouvrages de rĂ©gulation de la riviĂšre remonteraient au VIIIe SiĂšcle – avec un bief de 2,50 m de large sur Arcueil. Au cours du Moyen Âge les zones marĂ©cageuses du bassin sont drainĂ©es et mises en culture. Puis la vallĂ©e (partie aval-Paris) a Ă©tĂ© remblayĂ©e Ă  plusieurs reprises, parfois de plusieurs dizaines de mĂštres, pour permettre la construction de nouvelles voies et le dĂ©veloppement de l’urbanisation.

Les berges de la riviĂšre ont Ă©tĂ© un lieu d’activitĂ©s artisanales et industrielles important, ce qui a fortement contribuĂ© Ă  sa transformation. Afin de crĂ©er les chutes d’eau nĂ©cessaires Ă  l’alimentation en eau des moulins, le lit de la riviĂšre fut doublĂ© d’un bras usinier parallĂšle, dit BiĂšvre vive, coulant Ă  environ 3 m au-dessus de la riviĂšre naturelle appelĂ©e alors BiĂšvre morte ou « fausse riviĂšre ». La crĂ©ation de ce bras artificiel est antĂ©rieure Ă  1550.

Jusqu’au milieu du XXe SiĂšcle la vallĂ©e fut un important lieu de villĂ©giature qui s’est progressivement urbanisĂ© en partant de Paris. Aujourd’hui, la BiĂšvre traverse encore diffĂ©rents paysages, des plus ruraux Ă  l’amont, vers les plus denses Ă  l’aval.

Au milieu du XIXe SiĂšcle, suite Ă  la publication du rapport gĂ©nĂ©ral du Conseil de salubritĂ© dĂ©nonçant l’état de la BiĂšvre, les diffĂ©rentes manufactures de toile sont progressivement fermĂ©es.

À partir de 1840 la BiĂšvre vive et la BiĂšvre morte sont progressivement recouvertes dans Paris. En 1880 la BiĂšvre morte est admise dans le collecteur BiĂšvre (ou Égout Rond) et 1886 la BiĂšvre vive est dirigĂ©e vers la galerie du collecteur Colonie, futur collecteur Pascal.

Depuis 1912, la BiĂšvre a totalement cessĂ© de couler Ă  ciel ouvert dans Paris. Les eaux de la BiĂšvre sont intĂ©grĂ©es au rĂ©seau d’assainissement et sont dirigĂ©es vers des stations d’épuration. La BiĂšvre avait ainsi perdu son statut de cours d’eau qu’elle a retrouvĂ© en 2007, grĂące, entre autres, Ă  la volontĂ© de rouvrir la riviĂšre Ă  l’aval.

La BiĂšvre, une riviĂšre bienfaisante

Entrant dans Paris Ă  la Poterne des Peupliers, la BiĂšvre traversait les 13 et 5e arrondissements actuels. DĂ©s le 11e siĂšcle, de nombreux moulins Ă  eaux s’installĂšrent aux abords de la riviĂšre, suivis au 14e siĂšcle par des tanneurs et teinturiers, mĂ©tiers qui nĂ©cessitaient une utilisation continue d’eau.

À la suite d’un dĂ©cret (1336) qui obligea toutes ces activitĂ©s Ă  s’installer hors de la ville (exonĂ©rĂ©es par la mĂȘme occasion des taxes et impĂŽts parisiens), tous ces travailleurs se retrouvĂšrent dans le 13e arrondissement actuel, situĂ© Ă  l’époque au-delĂ  de l’enceinte Philippe-Auguste.

Le quartier connut dans les siĂšcles suivants une urbanisation fulgurante. En plus des moulins et anciens corps de mĂ©tiers arrivĂšrent des mĂ©gissiers, cordonniers, blanchisseurs, tisserands
 Ainsi que de nombreuses industries et manufactures. La manufacture des Gobelins, atelier de teinture devenu manufacture Royale des meubles et des tapisseries de la Couronne, en est le plus prestigieux tĂ©moin visible aujourd’hui.


puis nocive

Malheureusement, cette urbanisation excessive surexploitait la riviĂšre BiĂšvre, et ce qui n’était qu’une simple source d’eau potable devint avec le temps un cloaque polluĂ© et puant potentiellement source d’épidĂ©mies. Les grands travaux du Baron Haussmann, dont l’un des principaux objectifs Ă©tait d’assainir Paris, eurent raison de la BiĂšvre.

Elle fut bétonnée et enterrée, et ne chemine désormais plus vers la Seine, mais vers les égouts de Paris.

 

La renaturation de la BiĂšvre

 La BiĂšvre reprend vie grĂące Ă  un intĂ©rĂȘt renaissant et aux soins des amateurs et dĂ©fenseurs de la nature. Citons parmi eux les AVB (Amis de la VallĂ©e de la BiĂšvre, le SIAB (Syndicat Intercommunal de l’Amont de la BiĂšvre), le SIAVB (Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la VallĂ©e de la BiĂšvre ), le SMBVB (Syndicat Mixte du Bassin Versant de la BiĂšvre)
.

Pour mieux gĂ©rer les flux de la riviĂšre, le Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la VallĂ©e de la BiĂšvre (SIAVB) met en Ɠuvre une politique d’ouverture de la BiĂšvre, en la remettant au plein jour, et recrĂ©ant des mĂ©andres, la sinuositĂ© naturelle d’un cours d’eau.

Le SIAVB travaille par tronçons et avance progressivement.

A Jouy-en-Josas, par exemple, on peut observer l’ouverture de la BiĂšvre Ă  l’ancien emplacement des terrains de pĂ©tanque, prĂšs de l’Office du Tourisme.

Un projet de renaturation de la BiĂšvre aux Loges-en-Josas est Ă  l’étude.

2021-10-14-etude-SIAVB-renaturation_bievre-les-loges-en-josas

Source : https://www.mairieleslogesenjosas.fr/environnement/le-village-situation/patrimoine-naturel/

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