L’Établissement français du sang, remet sous le feu des projecteurs cet enjeu de santé publique. L’objectif ? Sensibiliser le plus grand nombre au don de sang, et plus particulièrement les personnes d’origine africaine ou caribéenne, plus susceptibles d’avoir un sang très recherché pour la transfusion.
Délivrer des produits sanguins adaptés à chaque patient nécessitant des transfusions : c’est la mission principale de l’EFS. Un travail quotidien qui mobilise tout l’établissement, d’autant plus lorsqu’il s’agit de soigner des malades porteurs d’un groupe sanguin rare ou moins fréquent.
Si la plupart d’entre nous sommes familiers des groupes sanguins A, B, O et de leur système de Rhésus + et -, leur diversité est en réalité nettement plus importante et engendre de véritables défis transfusionnels. Les sangs rares sont des groupes sanguins dont la fréquence dans la population est suffisamment faible pour créer un déséquilibre entre le nombre de donneurs et les besoins des malades.
Il s’agit donc de trouver des donneurs de sang compatibles avec les malades pour leur offrir la transfusion la plus adaptée.
Tout le monde peut être porteur d’un sang rare. Toutefois, en France métropolitaine, les personnes originaires du continent africain, des Antilles et de l’océan indien ou bien ayant des ancestralités africaines ont davantage de probabilités d’être porteuses d’un groupe sanguin rare ou d’un phénotype dit « d’intérêt ».